Uzès
" Ô petite ville d'Uzès ! tu serais en Ombrie, des touristes accourraient de Paris pour te voir ! "
André Gide
" Ô petite ville d'Uzès ! tu serais en Ombrie, des touristes accourraient de Paris pour te voir ! "
André Gide
"Les âmes robustes, nous venons de le dire, sont parfois, par de certains coups de malheur, destituées presque, non tout à fait. Les caractères virils, tels que Lethierry, réagissent dans un temps donné. Le désespoir a des degrés remontants. De l’accablement on monte à l’abattement, de l’abattement à l’affliction, de l’affliction à la mélancolie. La mélancolie est un crépuscule. La souffrance s’y fond dans une sombre joie."
La mélancolie, c’est le bonheur d’être triste
Victor Hugo
Les Travailleurs de la Mer
Les heures assommantes sonnent une décade
Les églises sont des citrons
Éclatantes dans le ciel azur
« Je me promenais sur un sentier avec deux amis - le soleil
se couchait - tout d’un coup le ciel devint rouge sang - je m’arrêtai, fatigué, et m’appuyai sur une
clôture - il y avait du sang et des langues de feu au-dessus du fjord bleu-noir de la ville - mes amis
continuèrent et j’y restais, tremblant d’anxiété - je sentais un cri infini passer à travers l’univers. »
Edvard Munch
L'hymne à l'amour
Le ciel bleu sur nous peut s'effondrer
Et la terre peut bien s'écrouler
Peu m'importe si tu m'aimes
Je me fous du monde entier
Tant qu'l'amour inond'ra mes matins
Tant que mon corps frémira sous tes mains
Peu m'importent les problèmes
Mon amour puisque tu m'aimes
J'irais jusqu'au bout du monde
Je me ferais teindre en blonde
Si tu me le demandais
J'irais décrocher la lune
J'irais voler la fortune
Si tu me le demandais
Je renierais ma patrie
Je renierais mes amis
Si tu me le demandais
On peut bien rire de moi
Je ferais n'importe quoi
Si tu me le demandais
Si un jour la vie t'arrache à moi
Si tu meurs que tu sois loin de moi
Peu m'importe si tu m'aimes
Car moi je mourrai aussi
Nous aurons pour nous l'éternité
Dans le bleu de toute l'immensité
Dans le ciel plus de problèmes
Mon amour crois-tu qu'on s'aime
Dieu réunit ceux qui s'aiment
Edith Piaf
Edith Piaf - Hymne à l'amour ( "Paris chante toujours")
Nos jambes vieillies à musarder sur l'Aventin
Le teint bruni du soleil frappant Viminal
Nous irons vers le plus fameux de ces monts, Palatin
Quand nos deux cœurs mimeront le mal de Stendhal
A l'heure d'un crépuscule divin sur le Latium
Nous regarderons éblouis le ciel merveilleux de Rome